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« Sors de ma tête » de David Mezy et Mimène : Une victoire sur la souffrance mentale

Dans le slam « Sors de ma tête », sorti le 25 octobre en collaboration avec le chanteur Adar Mimène, une Québécoise d’origine algérienne, une femme luttant contre la dépression tente de repousser une voix intérieure, perçue comme un bruit de promesses déçues. Cette voix, qui s’avère être celle de l’espoir, refuse de céder malgré le rejet. Elle cherche à rappeler à cette femme sa force, l’invitant à persévérer et à repousser l’obscurité qui l’embrasse.

Les vers reflètent la lutte acharnée des jours sombres où chaque geste est une conquête sur la douleur. Cette voix, murmurant un possible avenir, devient la promesse d’une lumière intérieure, montrant que la persévérance peut triompher du désespoir.


Le projet artistique et thérapeutique de David Mezy s’inscrit dans une exploration des blessures psychiques laissées par la violence conjugale. Le poète slameur , au Centre des Femmes Interculturel Claire (CFIC) présente son vidéoclip lors d’une conférence, où le public a engagé un dialogue ouvert autour de ce fléau silencieux.

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David Mezy, slameur et metteur en scène.

Dans ce projet, la violence n’est pas simplement une agression physique, mais une brisure de l’âme qui fragmente l’identité, l’estime de soi, et l’équilibre mental. La descente dans l’abîme, marquée ici par l’isolement et l’alcoolisme, incarne une lutte intérieure où le désir d’abandon s’oppose à une ténacité sous-jacente, cette résistance qu’incarne la voix de l’espoir.

Par le slam, Mezy offre une catharsis à travers une expression brute et authentique, transformant l’art en un outil de guérison et de résilience. Ce vidéoclip, plus qu’un cri de douleur, devient un manifeste pour la dignité et la résilience. Il révèle un phénomène universel : partout, les femmes victimes de violence conjugale subissent des séquelles profondes et durables, qui ébranlent leurs mondes intérieurs et extérieurs.

Sors de ma tête transcende le cadre d’un simple vidéoclip. Il est l’expression d’une résistance, un chant de dignité et de résilience face à un monde souvent indifférent. Par cet art, Mezy fait de l’espoir un compagnon pour celles qui tentent de survivre, rappelant que, même dans les moments les plus sombres, la poésie peut être ce fil fragile mais puissant qui nous relie à la lumière.

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