À nous la terre et toutes les fleurs qui y poussent

Deux poèmes de Jean Grégory Floriyo, dit GREGPHILLE, poète, membre du mouvement littéraire, artistique, social et politique Renouveau.

Rejoins-moi dans ta nature d’Ève, mère des dieux et des hommes,
nue de tous tes péchés capitaux, sur l’autoroute des ébats.
Je t’attends, l’eau bouillante, au bois d’Adam.
Rejoins-moi avant que la lune ne perde ses trois quarts de rondeur.
Rejoins-moi, fleurs — choses interdites aux anges.
Rejoins-moi, femme — fumée d’encens, prières exaucées,
éclats d’étoiles.
Rejoins-moi, sourire aux lèvres rouges d’extase,
dans toute ta féminité,
tout feu, tout flamme.
Rejoins-moi avant que toi et moi ne devenions poussière de longs souvenirs…

Contemplant le ciel
mes yeux cristaux nids d’étoiles
mon cœur bat de l’aile au rythme du vent-métronome
de la musique dans les veines
la mer au bout des doigts
des vagues frivoles et dansantes
voiliers au large sourire bleu
le colibri y passe en éclair
son chant et ses plumes y restent légers
à nous la terre et toutes les fleurs qui y poussent
aux dieux nos actes manqués et nos prières et supplications incomprises […]

— GREGPHILLE

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