Le Regroupement des Organisations de Femmes de Gressier et de Léogâne (ROFGL) a tenu une conférence de presse le lundi 25 novembre 2024 dans ses locaux, à l’occasion de la Journée internationale pour l’élimination de la violence à l’égard des femmes décrétée par les Nations Unies. Mme Olsen F. Augustin et Isemanie Beauvil, deux membres de la coordination ont pris la parole à l’occasion.
La conférence de presse a commencé par une intervention remarquable de la coordonatrice, Olsen F. Augustin, qui a souligné l’importance primordiale de cette journée internationale pour sensibiliser et se mobiliser contre la violence à l’égard des femmes et des filles. Selon ses mots :
« Notre mission est de construire une société fondée sur le respect et l’égalité. Nous appelons tout un chacun à dénoncer les actes de violence, soutenir les victimes, et s’engager activement dans cette lutte. »
En ce qui concerne les risques auxquels sont confrontées les personnes déplacées, en particulier les femmes et les filles, Mme Augustin a également exprimé la solidarité de son regroupement avec ces personnes déplacées en raison de l’insécurité croissante dans le pays. Il a exhorté les autorités à mettre en place des mesures concrètes pour assurer la sécurité et la justice. En outre, la première figure du ROFGL a insisté sur le rôle central de l’État dans la prévention et la punition des actes de violence.
Pour sa part, la coordonatrice adjointe du ROFGL, Mme Isemanie Beauvil, a détaillé le programme des activités prévues dans le cadre des 16 jours d’activisme contre la violence sexiste. Placé sous le thème « Ensemble, nous pouvons mettre fin à la violence à l’égard des femmes et des filles ! », ce plan d’action se concentre d’abord sur la sensibilisation locale, qui prévoit des rencontres avec les communautés pour informer sur les droits des femmes et encourager la dénonciation. Ateliers pour les jeunes dans les écoles sur le respect, le consentement et la dignité humaine et promesses de soutenir les personnes handicapées avec une série d’actions spécifiques pour protéger et inclure les femmes handicapées, souvent plus vulnérables à la violence. À cette fin, Mme Beauvil a également rappelé que chaque individu a un rôle clé à jouer dans cette lutte et que seule une collaboration étroite entre les citoyens et les organisations peut faire avancer la cause.
Au cours de la séance de questions-réponses, la coordonatrice, Olsen F. Augustin a souligné les principaux obstacles auxquels est confronté le ROFGL, tels que les moyens limités pour les organisations membres du ROFGL d’atteindre les zones rurales et les communautés isolées. Les victimes qui sont autrement stigmatisées, et qui en ce moment ne sont pas en mesure de freiner cette situation, car, selon elle, le système judiciaire échoue, ce qui entrave l’accès à une justice rapide et efficace.
Malgré ces défis, le ROFGL reste résolument engagé dans la lutte, et s’appuie également sur la collaboration avec d’autres organisations internationales et nationales et le soutien des communautés locales.
La lutte contre la violence à l’égard des femmes nécessite la mobilisation de tous. Grâce à cette initiative et aux actions prévues au cours des 16 jours d’activisme, le ROFGL espère construire un avenir où les femmes et les filles peuvent vivre en toute sécurité, tout en respectant leurs droits fondamentaux. La conférence s’est terminée sur ce message fort.
Avec cela, le ROFGL invite les citoyens, les autorités et les organisations partenaires à s’unir pour lutter contre ce fléau et promouvoir une société juste et inclusive.
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