À Jacmel, le Concert des Îles embrase la scène du “Festival des Îles qui Marchent”

C’était l’un des moments les plus attendus du Festival des Îles qui Marchent — et le pari est plus que réussi ! Dans l’après midi du vendredi 18 juillet 2025, dans la cour de l’Alliance Française de Jacmel, le public a vécu un véritable raz-de-marée artistique : Le Concert des Îles. Plus d’une centaine de personnes ont répondu présentes, dans une atmosphère suralimentée et poétique, animée par Marline Bochand.


Entre slam, chanson engagée, percussion et voix chaleureuses, cette soirée a transcendé les genres et le public. L’assistance a été conquise : attentif, ému et électrifié. Ce n’était pas seulement un concert, c’était une communion artistique, une célébration du rythme et de la beauté.

2291237b-e843-43ee-96aa-4aefc02fb035-1-1024x682 À Jacmel, le Concert des Îles embrase la scène du “Festival des Îles qui Marchent”
Crédit photo: Kolektif Zantray

Gaby Ulysse, qu’on ne présente plus, alias Gaby le Slammeur, a ouvert le bal avec la force tranquille de ses mots. Sa poésie dense et charnelle a captivé le public. Puis ce fut au tour de Yeda Jean, dont la voix a résonné comme une prière portée par une énergie naturelle.

Le public n’a pas eu le temps de reprendre son souffle que Roberto Hector (Boud’Art) est apparu avec sa verve colorée, lançant ses mots comme des flèches, mêlant humour, ironie et vérité. Puis, les voix féminines ont pris le relais : Wildine Raphaël et Roodline Fleurival ont livré des performances haut placées entre chant, slam et confidence poétique.

Et que dire de Seven 7 — de son vrai nom Hilaire Patrick Jonathan — qui a tout simplement retourné la scène. Charismatique, félin dans ses mouvements, resplendissant dans son flow, il a offert un final incandescent, ralliant le public dans une transe collective.

ec17cdc7-8269-4843-bc08-68d2af9457fe-1-1024x682 À Jacmel, le Concert des Îles embrase la scène du “Festival des Îles qui Marchent”
Crédit photo: Kolektif Zantray

Si la magie a opéré, c’est aussi grâce à l’orfèvrerie musicale de Darlin Johancy et du maestro Stanley Gué, directeurs musicaux de la soirée. À eux deux, ils ont su orchestrer un fil invisible entre les voix, les instruments et les émotions, apportant cette cohérence organique à un spectacle pluriel. Leur accompagnement, à la fois discret et magistral, a sublimé les artistes.

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