Le temps qu’il nous reste

Le temps est un trésor, précieux comme un métal rare, mais impossible à vendre. Ce qu’il nous reste de temps ne s’achète pas, il s’investit. Il s’aime, se crée, se transforme en mémoire vivante à travers nos actes, nos créations, et nos engagements pour bâtir un monde meilleur.

C’est cette réflexion profonde que propose Le temps qu’il nous reste, un film-documentaire réalisé par Penn Yserve, projeté en grande première le 29 décembre 2024, au Fort Royal Hôtel, à Petit-Goâve. Une œuvre singulière, un cri du cœur qui a captivé les spectateurs, au point qu’ils réclament déjà une suite.

Ce film, traversé par un amour sincère et une nostalgie poignante, raconte l’histoire de deux amants qui s’écrivent des lettres d’amour. Joodny Saintilus, amante de Paris, et Macson Joseph, ancré à Petit-Goâve, tissent à travers leurs mots un lien indélébile entre leurs cœurs et leur ville. Les souvenirs de lieux emblématiques comme Ti Sab Blanch et Bon Repos prennent vie, devenant des personnages à part entière, témoins d’un amour transcendé par le temps et l’espace.

La réalisation d’un tel projet est un défi colossal. Penn Yserve et son équipe composée de ….ont pourtant relevé ce défi avec des moyens modestes, animés par une passion indéfectible pour leur ville. Ce long métrage est une preuve tangible que l’art peut exister même lorsque les ressources sont limitées, pourvu que l’amour et la volonté soient présents.

La première du film était aussi un événement en soi. Les femmes, éblouissantes dans leurs robes glamour, illuminaient le tapis rouge, ajoutant une touche de magie à cette soirée dédiée au septième art. C’était un rendez-vous inoubliable, une célébration non seulement du cinéma, mais aussi de la mémoire collective et de l’amour.

Le temps qu’il nous reste, est bien plus qu’un simple film-documentaire : c’est une déclaration d’amour à une ville, à ses habitants, et à ce qui nous unit tous face au passage inévitable du temps.