Accusé par la bande BSL (Brillant Soleil de Laferronay) de tirer illégalement profit des titres de rara en streaming, RARA YOGANN nie tous les faits à travers une note publiée ce lundi 15 avril sur Facebook. La plateforme dénonce une polémique visant à détruire son héritage. Paradoxalement, elle reconnaît avoir mis en ligne ces morceaux qui génèrent de l’argent.

Il y a quelques jours, John Caller S. Durand, l’un des membres du personnel technique et marketing de BSL, a publié des informations répertoriant certaines irrégularités délibérées de l’équipe Rara Yogann, dans la promotion de l’un des plus grands événements culturels du pays, la rara à Léogâne. Selon lui, les responsables de cette plateforme utilisent les chansons des bandes de rara pour gagner de l’argent dans l’illégalité. Il a ensuite expliqué comment il avait fait cette grande découverte ce lundi matin alors qu’il essayait d’ajouter le son de son groupe à Tunecore.

« Il n’y a pas que sur YouTube que Rara Yogann gagne de l’argent avec la musique des bandes de Rara », a-t-il d’abord déclaré avant d’expliquer. « Ils compilent les morceaux des bandes, y imposent leurs droits d’auteur sur les plateformes où ils sont mis en vente. Ce qui signifie que tous les gains leur reviendront quand une plate-forme ou la bande auteure ajoutent la même pièce », a-t-il expliqué.

Accusés à juste titre, les responsables de ladite plateforme n’ont pas tardé à publier une note explicative qui renforce, entre autres, l’hypothèse de l’accusation, selon les internautes.

« Afin de clarifier la situation au grand public, Rara Yogann dément toute information selon laquelle elle utilise sa plateforme pour générer des fonds au détriment des bandes de rara », lit-on dans cette note où le groupe admet avoir réellement publié des œuvres de rara sur des plateformes musicales comme Amazon, Apple Music, Spotify, Youtube Music, entre autres.

Sachant que ces plateformes génèrent effectivement des fonds, Rara Yogann n’a néanmoins pas précisé à qui profitent ils et préfère pointer du doigt « une polémique visant à les affaiblir après 9 ans d’existence ».

Par Ansky Hilaire
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