« Cet enfant qui m’a réappris à aimer mon pays », un poème à mon fils

Un homme peut être fier de tout ce qu’il a accompli, mais il devrait avoir honte s’il ne prend pas soin de son enfant. Jusqu’à présent, je peux dire sans réserve que je suis fier, et c’est pour cela que je te dédie ce poème en ce jour si spécial, mon fils, pour célébrer ton anniversaire.

« Il fait un temps d’aube rose
dans ma putain de vie,
à qui écrire des mots enthousiastes
pour ce cadeau, cet enfant
qui m’a réappris à aimer mon pays.

Hans, mon petit Ange, ce nom que le soleil
m’a offert, éclos dans un sourire furtif,
comme un poème posé là,
à l’entrée de la route Saint-André,
où le hasard m’a chuchoté ton visage.

Et depuis, ton nom fait refleurir les rires effacés ;
chaque lettre est une caresse
sur les joues fatiguées de l’an 2000,
une promesse à beurre, un éclat de ciel
que l’on garde au creux de l’âme, lumineux.

Il fait un temps d’or et de tendresse
dans mon cœur, comme un ciel lavé d’orage.
À qui dire merci pour ce prodige,
ce regard d’enfant qui éclaire mes nuits,
comme une main douce posée sur mes peines.

Ta voix est un ruisseau de lumière,
un rire qui danse au bord de mes jours ;
et sous ses cils légers, je retrouve
les couleurs enfuies de l’insouciance,
le vert tendre des rêves et l’azur des promesses.

Il fait un temps de renouveau dans ma poitrine,
chaque souffle embaumé de printemps ;
et je bénis tes pas, ton souffle, tes larmes,
ce trésor fragile, ce sourire brûlant
qui peint de roses la grisaille d’hier. »

Joyeux anniversaire, fiston!

Ton papa, Ansky !